« Je crois fermement que nous devons nous entraider pour faire front commun, et que personne n’est destiné à livrer bataille tout seul. »
À la recherche d’un sens dans la vie communautaire
Trish baigne dans le milieu des services sociaux de Toronto depuis plus de huit ans maintenant. Son travail est surtout axé sur les services sociaux et la gestion de cas. Dans ses temps libres, elle prend soin de ses bêtes poilues et adore trouver de nouveaux loisirs pour s’occuper.
« Ce qui m’emballe, c’est que tous les jours j’ai l’occasion de communiquer avec des gens et de les aider. Je crois fermement que nous devons nous entraider pour faire front commun, et que personne n’est destiné à livrer bataille tout seul. Et cette croyance se traduit vraiment dans mon parcours avec la SP. »
Le diagnostic, un mal pour un bien
« Ma mère a la SP. Je pourrais donc dire que j’étais préparée sur les plans émotif et mental. Mais, en même temps, j’étais terrifiée – ce qui est plutôt normal. »
Trish a remarqué les premières manifestations de la SP en mai 2017. Au début, c’était une migraine tenace.
« Un matin, je me suis réveillée et j’avais la moitié du visage et un bras engourdis. Je n’arrivais pas à maîtriser mes mouvements du côté gauche. Mon visage a fini par retrouver sa sensibilité, environ quatre ou cinq mois plus tard. Puis le diagnostic officiel est tombé en juin 2018. Tout s’est passé très vite. »
« Le diagnostic et mon parcours avec la SP, c’est comme un mal pour un bien. Ça m’a amenée à faire face à mes plus grandes peurs à propos de la maladie. Je savais que je devrais parfois ralentir la cadence, mais puisque j’avais vu ma mère aller je savais également que ma vie n’allait pas s’arrêter là. Non, la vie continue et il faut en profiter le plus possible. »
« Dans ces moments-là, il est particulièrement important de comprendre qu’il faut se battre pour obtenir ce dont on a besoin. »
Prise de parole, transparence et yoga
Trish fait de la méditation pleine conscience et privilégie un mode de sain axé sur une bonne alimentation et la pratique de l’exercice. Elle croit fermement à une approche holistique de la vie; le yoga et la méditation l’aident à gérer sa maladie.
« Pour moi, la SP est vraiment une maladie invisible. Ça peut devenir lassant de devoir rappeler aux autres que la maladie m’impose des limites, surtout que je n’ai pas l’air malade. Je dois prendre ma propre défense, sinon qui le fera? Dans ces moments-là, il est particulièrement important de comprendre qu’il faut se battre pour obtenir ce dont on a besoin. »
« La SP a certainement changé ma façon de voir et de vivre ma vie. Je pense que je vis maintenant de manière plus transparente et ouverte. En tout cas, c’est clair que j’ai appris à exprimer mes besoins et à m’accorder la priorité. »
Ma SP. Je décide.
« “Je décide” signifie que mon parcours avec la SP est valable et vrai. Ça signifie également que je prends mes propres décisions à partir de mon expérience. Il faut être fort pour qu’il faut pour vivre avec la SP. Personne ne peut nier ça. »
Trish conseille aux personnes qui ont la SP de parler davantage de leur expérience et de demander de l’aide. « Vous trouverez toujours quelqu’un qui va vous comprendre et qui saura de quoi vous parlez. Peu importe comment la SP se manifeste chez vous, il existe des personnes qui savent ce que vous vivez. »
« Personne ne devrait avoir à vivre ça tout seul. »
L’histoire de Trish est la preuve qu’il est possible de vivre avec la SP à votre manière. Suivez Trish et les autres membres de la communauté Je m’entoure sur Facebook et Instagram, et partagez vos histoires et vos expériences en utilisant le mot-clic #Jementoure !
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